Urgence climatique : comment votre entreprise peut-elle agir plus vite que les décideurs politiques ?

Du 2 au 14 décembre 2019, la 25e Conférence des Nations unies sur le changement climatique, plus connue sous le nom de COP25, s’est conclue sur un constat d’échec, comme nombre d’éditions avant elle. Faute d’avoir obtenu l’engagement de l’ensemble des pays pour réduire leur impact sur la planète, le sommet de Madrid a une nouvelle fois mis en évidence la lenteur des décideurs politiques. Mais la lutte contre le réchauffement climatique n’est pas peine perdue, loin de là ! Comme chaque citoyen, les entreprises peuvent agir à leur échelle afin d’amorcer leur propre transition énergétique et, par effet boule de neige, celle de la société dans son ensemble.

Transition énergétique : une transformation dans la durée

Alors que la consommation à outrance met la planète en grave danger, l’optimisation des ressources énergétiques s’avère indispensable à plusieurs titres pour les entreprises. Il faut bien l’avouer : l’un des principaux facteurs de motivation au changement réside dans les économies d’énergie quasi immédiates qui pourront être réalisées au quotidien. Mais cette transformation vers plus de sobriété énergétique promet surtout un modèle de fonctionnement plus durable, gage de pérennité économique sur le long terme. Pour y parvenir, pas de baguette magique, ni de méthode miracle ! Chaque entreprise doit établir un plan sur-mesure en agissant sur deux volets qui lui sont propres : la structure et les comportements.

Optimiser la consommation d’énergie…

Partie émergée de l’iceberg, le système énergétique de l’entreprise reflète également sa position plus ou moins avancée en matière de transition. Selon la nature de l’activité, il est possible de jouer sur différents tableaux pour optimiser la consommation d’énergie et réduire l’impact sur l’environnement : isolation, éclairage, HVAC (chauffage, ventilation et climatisation) et autoproduction d’énergies renouvelables.

En Belgique, les locaux d’entreprises consomment 20 % d’énergie de plus que la moyenne européenne. Ce qui laisse donc supposer que chaque société peut raisonnablement réaliser des économies d’énergie dans au moins un, voire plusieurs de ces domaines…

…en privilégiant un projet de rénovation global

Intervenir sur un seul aspect du système énergétique à la fois, comme opter pour du double vitrage, troquer sa vieille chaudière pour une pompe à chaleur ou installer des panneaux solaires, peut parfois suffire à mettre son entreprise au vert. Mais pour être efficace dans la durée, il est généralement préférable d’aborder les choses dans leur ensemble, en déployant un projet global de transformation de la structure.

Cette approche multifactorielle permettra d’optimiser les différentes interventions pour obtenir un résultat final plus performant. Afin d’effectuer un diagnostic précis et de coordonner les travaux, n’hésitez pas à vous faire accompagner par les ingénieurs de Luminus et son programme clé en main : Luminus Building Solutions. Des économies substantielles, jusqu’à 50 % de la facture énergétique, peuvent être réalisées après seulement quelques mois.

Changer les comportements…

Derrière toute démarche de transition énergétique, l’impact le plus important vient le plus souvent de l’humain, et donc des collaborateurs de l’entreprise. Là aussi, aucune vérité universelle ni méthode infaillible ne peut prévaloir. Mais la ferveur de l’équipe dirigeante, comme du personnel de l’entreprise, s’avère souvent déterminante dans la réussite de cette mutation.

Pour mobiliser les forces vives de l’entreprise autour du projet de transition énergétique, la sensibilisation par les différents canaux de communication interne (messagerie électronique, intranet, applications collaboratives, etc.) constitue un préalable incontournable. Mais informer les salariés, ainsi que tous les partenaires extérieurs, de la démarche n’est pas une fin en soi. Pour les fédérer au maximum et permettre à chacun d’exprimer ses idées, il est souhaitable d’accompagner cet engagement à travers des actions concrètes qui donneront du sens à leurs efforts.

…en créant une dynamique interne

Parmi les premières mesures à prendre, il peut être judicieux de créer une commission « green », composée de membres représentatifs de l’entreprise dans sa diversité, afin de définir les objectifs à atteindre ainsi que les moyens pour y parvenir. Charge, ensuite, à cette instance d’organiser les activités qu’elles jugera efficaces et pertinentes. Cela peut, par exemple, prendre la forme de challenges individuels ou collectifs visant à favoriser un moindre impact sur l’environnement : réduire les déchets (challenge de la plus petite poubelle de bureau), aller travailler en vélo (challenge kilométrique), faire pousser des végétaux (challenge de la plus belle plante)…

Si les idées ou la motivation peinent à venir, pourquoi ne pas organiser des ateliers pratiques pour apprendre à fabriquer ses propres produits alimentaires, ménagers et cosmétiques (ex : pain, lessive, dentifrice…), à réparer ses objets et appareils en panne (« repair café ») ou à créer son potager ? Il est possible de faire intervenir un professionnel, mais le message sera encore plus audible si c’est un collaborateur qui partage ses propres connaissances. Une autre manière d’agir consiste à créer votre propre réseau de troc, pour échanger les vêtements et objets de seconde main, ou de covoiturage, pour mutualiser les déplacements. Mises bout à bout, toutes ces initiatives feront assurément de votre entreprise un puissant moteur de la lutte contre le changement climatique !